« Dime sur le revenu brut ou net? », c’est le sujet d’étude de ce mardi 17 janvier
Nous calculons notre dime à partir de notre « revenu » si nous sommes payés à l’heure ou si nous sommes salariés, et nous la calculons à partir de notre « bénéfice » ou notre profit si nous sommes travailleurs indépendants et avons notre propre entreprise. Dans de nombreux pays, le gouvernement prélève des impôts sur le salaire du travailleur pour couvrir le cout des services rendus à la population, tels que la sécurité, les routes et les ponts, les allocations de chômage, etc. La question du brut ou du net consiste principalement à savoir si nous devons rendre la dime sur nos revenus avant ou après la déduction de ces impôts. Ceux qui sont des travailleurs autonomes peuvent légitimement déduire leur bénéfice réel du chiffre d’affaires avant que leurs impôts personnels ne soient déduits. Les études sur les habitudes de don des membres de l’Église adventiste du septième jour révèlent que la majorité des membres prélève la dime sur le revenu brut, c’est-à-dire avant que les impôts ne soient prélevés.
Lisez 1 Rois 17:9-16. Quelle était la situation de la veuve avant qu’Élie ne vienne à elle? Qu’est-ce que le prophète lui avait demandé de faire d’abord avant de prendre soin d’elle-même et de son fils? Que pouvons-nous apprendre de ce récit sur la question à l’étude?
1 Rois 17:9-16
9 Lève-toi, va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j'y ai ordonné à une femme veuve de te nourrir.10 Il se leva, et il alla à Sarepta. Comme il arrivait à l'entrée de la ville, voici, il y avait là une femme veuve qui ramassait du bois. Il l'appela, et dit: Va me chercher, je te prie, un peu d'eau dans un vase, afin que je boive.11 Et elle alla en chercher. Il l'appela de nouveau, et dit: Apporte-moi, je te prie, un morceau de pain dans ta main.12 Et elle répondit: L'Éternel, ton Dieu, est vivant! je n'ai rien de cuit, je n'ai qu'une poignée de farine dans un pot et un peu d'huile dans une cruche. Et voici, je ramasse deux morceaux de bois, puis je rentrerai et je préparerai cela pour moi et pour mon fils; nous mangerons, après quoi nous mourrons.13 Élie lui dit: Ne crains point, rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi d'abord avec cela un petit gâteau, et tu me l'apporteras; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils.14 Car ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël: La farine qui est dans le pot ne manquera point et l'huile qui est dans la cruche ne diminuera point, jusqu'au jour où l'Éternel fera tomber de la pluie sur la face du sol.15 Elle alla, et elle fit selon la parole d'Élie. Et pendant longtemps elle eut de quoi manger, elle et sa famille, aussi bien qu'Élie.16 La farine qui était dans le pot ne manqua point, et l'huile qui était dans la cruche ne diminua point, selon la parole que l'Éternel avait prononcée par Élie.
Dieu avait dit à la veuve de Sarepta qu’un homme de Dieu viendrait la voir (1 Rois 17:9
1 Rois 17:9
9 Lève-toi, va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j'y ai ordonné à une femme veuve de te nourrir.
). Quand Élie y était allé, elle expliqua sa situation désastreuse. Élie demanda d’abord un verre d’eau, puis ajouta: « Ne crains point, rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi d’abord avec cela un petit gâteau, et tu me l’apporteras; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils. Car ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël: La farine qui est dans le pot ne manquera point et l’huile qui est dans la cruche ne diminuera point, jusqu’au jour où l’Éternel fera tomber de la pluie sur la face du sol » (1 Rois 17:13, 14, LSG
1 Rois 17:13-14
13 Élie lui dit: Ne crains point, rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi d'abord avec cela un petit gâteau, et tu me l'apporteras; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils.14 Car ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël: La farine qui est dans le pot ne manquera point et l'huile qui est dans la cruche ne diminuera point, jusqu'au jour où l'Éternel fera tomber de la pluie sur la face du sol.
).
Avait-il dit cela par égoïsme, ou était-il simplement en train de tester la foi de la femme, lui permettant d’exercer sa foi? La réponse devrait être évidente.
Il revient à tout un chacun de nous de décider de prélever la dime sur son revenu brut ou net. L’église n’impose pas ce que nous devrions faire, et à juste titre. En fin de compte, chacun doit faire son propre choix, et quoi que nous fassions, nous ne devons pas juger ceux qui le font différemment. Chacun de nous, individuellement, doit répondre à Dieu, et à Dieu seul, de ses choix. « Chacun doit être son propre répartiteur et donner selon ce qu’il a résolu en son cœur. » Ellen G. White, Témoignages pour l’église, vol. 1, p. 631.
Comment expliqueriez-vous à quelqu’un qui n’a jamais prélevé la dime, les bénédictions qui viennent du fait de le faire? Quelles sont ces bénédictions et comment le prélèvement de la dime renforce-t-il votre foi?