« La bénédiction du travail (l’idéal) », c’est le sujet d’étude de ce dimanche 19 février

À moins que vous ne soyez riche de manière indépendante ou bénéficiaire d’un fonds de placement que vos parents ont mis en place pour vous afin que vous n’ayez jamais à travailler un jour de votre vie (si vous lisez beaucoup d’histoires sur ces enfants, l’argent, censé être une bénédiction, conduit souvent à une tragédie pour eux en tant qu’adultes), vous aurez tôt ou tard besoin de travailler pour gagner votre vie. L’idéal, bien sûr, est de trouver quelque chose qui vous passionne et qui peut vous donner un bon revenu, vous former, vous garantir un emploi pour y travailler pendant vos années d’activité. C’est l’idéal, bien sûr, mais cela ne se passe pas toujours de cette façon.

Lisez Genèse 2:15 (voir aussi Eccl. 9:10 et 2 Thes. 3:8-10). Quelle est la signification du fait que, avant même l’entrée du péché dans le monde, Adam (et certainement Ève aussi) avait un travail à faire? Comment cela peut-il expliquer pourquoi, comme indiqué ci-dessus, ceux qui n’ont jamais eu à travailler se retrouvent en situation de malédiction?

Ecclésiaste 9:10

10 Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le; car il n'y a ni oeuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas.

2 Thessaloniciens 3:8-10

Nous n'avons mangé gratuitement le pain de personne; mais, dans le travail et dans la peine, nous avons été nuit et jour à l'oeuvre, pour n'être à charge à aucun de vous.Ce n'est pas que nous n'en eussions le droit, mais nous avons voulu vous donner en nous-mêmes un modèle à imiter.10 Car, lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément: Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus.

Genèse 2:15

15 L'Éternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder.

Ce travail n’était évidemment pas une punition. C’était pour leur bien. C’est-à-dire que même au paradis, même dans un monde sans péché, ni mort et ni souffrance, Dieu savait que les êtres humains devaient travailler.

« Et on avait confié à Adam le travail de prendre soin du Jardin. Le Créateur savait qu’Adam ne pouvait pas être heureux sans travail. La beauté du jardin le ravissait, mais cela ne suffisait pas. Il devait avoir du travail pour appeler à l’exercice les merveilleux organes du corps. Si le bonheur avait consisté à ne rien faire, l’homme, dans son état de sainte innocence, aurait été laissé au chômage. Mais Celui qui a créé l’homme savait ce qui serait mieux pour son bonheur, et à peine l’avait-Il créé, qu’Il lui donna l’œuvre qu’il avait désignée. La promesse de gloire future, et le décret selon lequel l’homme doit travailler dur pour son pain quotidien, viennent du même trône. » (Ellen G. White, Our High Calling, p. 223.)

Cependant, même après la chute, quand (comme pour tout le reste) le travail fut entaché par le péché, Dieu dit à Adam: « le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie » (Genèse 3:17, LSG

Genèse 3:17

17 Il dit à l'homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre: Tu n'en mangeras point! le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie,
). Remarquez, Dieu maudit la terre « à cause » d’Adam, mais le travail serait quelque chose dont il aurait toujours besoin, surtout en tant qu’être déchu.

Qu’y a-t-il dans le travail qui, idéalement, devrait en faire une bénédiction pour nous?