« Jésus: notre seul médiateur », c’est le sujet d’étude de ce mercredi 07 juin
Lisez Apocalypse 13:4, 5. Quels signes distinctifs de la puissance de la bête découvrons-nous dans ces versets?
Apocalypse 13:4-5
4 Et ils adorèrent le dragon, parce qu'il avait donné l'autorité à la bête; ils adorèrent la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle?5 Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes; et il lui fut donné le pouvoir d'agir pendant quarante-deux mois.
La bête d’Apocalypse est une puissance religieuse apostate qui s’élève de la Rome païenne et se développe pour devenir un système d’adoration universel. Selon Apocalypse 13:5
Apocalypse 13:5
5 Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes; et il lui fut donné le pouvoir d'agir pendant quarante-deux mois.
, il s’agit d’une puissance blasphématoire. Dans le Nouveau Testament, le blasphème est assimilé au fait de s’arroger les privilèges et prérogatives de Dieu comme son égal.
Lisez Luc 5:18-26 et Jean 10:33. Quels sont les deux aspects du blasphème que ces versets identifient?
Luc 5:18-26
18 Et voici, des gens, portant sur un lit un homme qui était paralytique, cherchaient à le faire entrer et à le placer sous ses regards.19 Comme ils ne savaient par où l'introduire, à cause de la foule, ils montèrent sur le toit, et ils le descendirent par une ouverture, avec son lit, au milieu de l'assemblée, devant Jésus.20 Voyant leur foi, Jésus dit: Homme, tes péchés te sont pardonnés.21 Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner et à dire: Qui est celui-ci, qui profère des blasphèmes? Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul?22 Jésus, connaissant leurs pensées, prit la parole et leur dit: Quelles pensées avez-vous dans vos coeurs?23 Lequel est le plus aisé, de dire: Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi, et marche?24 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Je te l'ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison.25 Et, à l'instant, il se leva en leur présence, prit le lit sur lequel il était couché, et s'en alla dans sa maison, glorifiant Dieu.26 Tous étaient dans l'étonnement, et glorifiaient Dieu; remplis de crainte, ils disaient: Nous avons vu aujourd'hui des choses étranges.
Jean 10:33
33 Les Juifs lui répondirent: Ce n'est point pour une bonne oeuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu.
Jésus a été accusé de blasphème par les chefs religieux. Dans le cas de Jésus, les accusations étaient injustes parce qu’Il possède tous les pouvoirs et prérogatives de Dieu, y compris le droit de pardonner nos péchés. Et ce, parce que Jésus est Dieu. Ou comme Il l’a exprimé avec tant de force: « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe! Celui qui m’a vu a vu le Père; comment dis-tu: montre-nous le Père? » (Jean 14:9
Jean 14:9
9 Jésus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe! Celui qui m'a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père?
5 Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme,
enseigne qu’il y a un seul médiateur entre Dieu et les hommes, l’homme Jésus-Christ. En revanche, l’Église romaine enseigne que le prêtre est le médiateur entre Dieu et l’humanité pécheresse. Or, le prêtre est lui-même un être humain pécheur, et par conséquent, il ne peut être notre médiateur, car lui-même a besoin de médiateur. Le blasphème est également défini comme la prétention de tout homme à être Dieu ou à se tenir à la place de Dieu. Voici deux déclarations tirées des sources faisant autorité de l’Église romaine:
« Le pape est d’une si grande dignité et si élevé qu’il n’est pas un simple homme… il est pour ainsi dire Dieu sur terre. » - Lucius Ferraris, « Papa », article 2 de sa Prompta Bibliotheca (1763), vol. 6, p. 25-29.
Le pape Léon XIII se vantait: « Nous [les papes] tenons sur cette terre la place de Dieu tout-puissant » - The Great Encyclical Letters of Pope Leo XIII (New York: Benziger, 1903), p. 193.
Ces affirmations deviennent encore plus pertinentes lorsque nous comprenons que le mot « anti- », comme dans anti-Christ, ne signifie pas toujours « contre » mais peut aussi signifier « à la place de ». Ainsi, anti-Christ signifie également « à la place de Christ ». Voilà un blasphème!