« Mystère, Babylone la grande », c’est le sujet d’étude de ce lundi 22 mai

Lisez Apocalypse 17:4-6. Que nous apprennent ces versets sur la nature de ce système diabolique?

Apocalypse 17:4-6

Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution.Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d'un grand étonnement.

Comme nous l’avons vu, Apocalypse 17

Apocalypse 17

17 Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m'adressa la parole, en disant: Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux.C'est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l'impudicité, et c'est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés.Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes.Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution.Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d'un grand étonnement.Et l'ange me dit: Pourquoi t'étonnes-tu? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, qui a les sept têtes et les dix cornes.La bête que tu as vue était, et elle n'est plus. Elle doit monter de l'abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s'étonneront en voyant la bête, parce qu'elle était, et qu'elle n'est plus, et qu'elle reparaîtra. -C'est ici l'intelligence qui a de la sagesse. -Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise.10 Ce sont aussi sept rois: cinq sont tombés, un existe, l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps.11 Et la bête qui était, et qui n'est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept, et elle va à la perdition.12 Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n'ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête.13 Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête.14 Ils combattront contre l'agneau, et l'agneau les vaincra, parce qu'il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi.15 Et il me dit: Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues.16 Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu.17 Car Dieu a mis dans leurs coeurs d'exécuter son dessein et d'exécuter un même dessein, et de donner leur royauté à la bête, jusqu'à ce que les paroles de Dieu soient accomplies.18 Et la femme que tu as vue, c'est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre.
décrit un système religieux apostat qui introduit dans le christianisme plusieurs des enseignements de la Babylone de l’Ancien Testament.

« Pour comprendre la nature de Babylone, nous devons remonter à sa première référence dans la Bible, dans la Genèse. Tout a commencé dans la plaine du pays de Sinéar, une région située dans la partie sud de la Mésopotamie, aujourd’hui le sud de l’Irak, appelée Babylone. C’est là qu’a été construite la tour de Babel, symbole de l’autosuffisance, de l’auto-préservation et de l’indépendance de l’homme vis-à-vis de Dieu ([Gen.] 11:1-4) » – Ángel Manuel Rodríguez, article intitulé « The Closing of the Cosmic Conflict: Role of the Three Angels’ Messages », p. 43.

La tour de Babel, site de l’ancienne Babylone, a été construite en défiant directement la Parole de Dieu. Les bâtisseurs de Babel ont construit ce monument pour leur propre gloire, et Dieu a confondu leur langage. Le récit de la Genèse l’exprime ainsi: « C’est pourquoi on l’appela du nom de Babel, car c’est là que l’Éternel confondit le langage de toute la terre » (Gen. 11:9, LSG

Genèse 11:9

C'est pourquoi on l'appela du nom de Babel, car c'est là que l'Éternel confondit le langage de toute la terre, et c'est de là que l'Éternel les dispersa sur la face de toute la terre.
).

Ce système est si mauvais qu’il est décrit comme ayant été « ivre du sang des saints et du sang des martyrs de Jésus » (Apocalypse 17:6, LSG

Apocalypse 17:6

Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d'un grand étonnement.
), des images horribles qui montrent à quel point Babylone est corrompue (voir aussi Ésaïe 49:26

Ésaïe 49:26

26 Je ferai manger à tes oppresseurs leur propre chair; Ils s'enivreront de leur sang comme du moût; Et toute chair saura que je suis l'Éternel, ton sauveur, Ton rédempteur, le puissant de Jacob.
).

En substance, la Babylone spirituelle représente une religion basée sur des enseignements humains, établie sur des idées humaines, et soutenue par des traditions humaines. Il s’agit d’une forme de religion fabriquée par l’homme et construite par, peut-être, de brillants chefs religieux humains, mais elle s’oppose à la puissance de l’évangile et à l’église que Jésus a construite, une église fondée sur l’amour et non sur la violence.

Le livre d’Apocalypse décrit ces deux systèmes de religion. Le premier révèle une confiance totale en Jésus et une dépendance à l’égard de Sa Parole. Le second révèle une confiance dans l’autorité humaine et une dépendance à l’égard des enseignants religieux humains. L’un est une foi centrée sur Christ avec une dépendance totale de la grâce, du sacrifice et de l’expiation de Christ pour le salut. L’autre est une approche humaine de la foi qui remplace la dépendance totale au Christ pour le salut par une dépendance aux traditions de l’église.

Comment pouvons-nous nous protéger des influences subtiles de Babylone, telles que la tendance, aussi facile soit-elle, à dépendre de nous-mêmes et non de Dieu entièrement?