« Nos excuses: la peur », c’est le sujet d’étude de ce samedi 28 octobre

Lisez Nahoum 1:1; Nahoum 3:1-4; et 2 Rois 17:5, 6; 2 Rois 19:32-37. Que révèlent ces versets sur Ninive et la relation entre l’Assyrie et Israël? Comment cette relation aurait-elle motivé la décision de Jonas d’aller à Tarsis plutôt qu’à Ninive?

Nahum 1:1

Oracle sur Ninive. Livre de la prophétie de Nahum, d'Elkosch.

Nahum 3:1-4

Malheur à la ville sanguinaire, Pleine de mensonge, pleine de violence, Et qui ne cesse de se livrer à la rapine!... On entend le bruit du fouet, Le bruit des roues, Le galop des chevaux, Le roulement des chars. Les cavaliers s'élancent, l'épée étincelle, la lance brille... Une multitude de blessés!... une foule de cadavres!... Des morts à l'infini!... On tombe sur les morts!... C'est à cause des nombreuses prostitutions de la prostituée, Pleine d'attraits, habile enchanteresse, Qui vendait les nations par ses prostitutions Et les peuples par ses enchantements.

2 Rois 17:5-6

Et le roi d'Assyrie parcourut tout le pays, et monta contre Samarie, qu'il assiégea pendant trois ans. La neuvième année d'Osée, le roi d'Assyrie prit Samarie, et emmena Israël captif en Assyrie. Il les fit habiter à Chalach, et sur le Chabor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes.

2 Rois 19:32-37

32 C'est pourquoi ainsi parle l'Éternel sur le roi d'Assyrie: Il n'entrera point dans cette ville, Il n'y lancera point de traits, Il ne lui présentera point de boucliers, Et il n'élèvera point de retranchements contre elle. 33 Il s'en retournera par le chemin par lequel il est venu, Et il n'entrera point dans cette ville, dit l'Éternel. 34 Je protégerai cette ville pour la sauver, A cause de moi, et à cause de David, mon serviteur. 35 Cette nuit-là, l'ange de l'Éternel sortit, et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes. Et quand on se leva le matin, voici, c'étaient tous des corps morts. 36 Alors Sanchérib, roi d'Assyrie, leva son camp, partit et s'en retourna; et il resta à Ninive. 37 Or, comme il était prosterné dans la maison de Nisroc, son dieu, Adrammélec et Scharetser, ses fils, le frappèrent avec l'épée, et s'enfuirent au pays d'Ararat. Et Ésar Haddon, son fils, régna à sa place.

L’une des raisons pour lesquelles Jonas ne voulait pas aller à Ninive était la peur. Les Assyriens étaient des ennemis redoutables, et Ninive était la capitale du royaume.

« Aux jours de la division d’Israël, Ninive, capitale du royaume d’Assyrie, comptait parmi les plus grandes villes de l’antiquité… À l’époque de sa prospérité, Ninive était un foyer de crime et de corruption. Le récit sacré nous la dépeint comme une ‘‘ville sanguinaire, pleine de mensonge et de rapine’’ (Nahoum 3:1

Nahum 3:1

Malheur à la ville sanguinaire, Pleine de mensonge, pleine de violence, Et qui ne cesse de se livrer à la rapine!...
). Dans un langage imagé, le prophète Nahum la compare à un lion cruel et dévorant. ‘‘Quel est celui que ta méchanceté n’a pas atteint?’’ (Nahoum 3:19

Nahum 3:19

19 Il n'y a point de remède à ta blessure, Ta plaie est mortelle. Tous ceux qui entendront parler de toi Battront des mains sur toi; Car quel est celui que ta méchanceté n'a pas atteint?
) dit-il. » Ellen G. White, Prophètes et rois, p. 364.

Ninive était une ville magnifique. Les historiens nous disent que Sennachérib avait considérablement élargi la ville, y compris la construction d’un immense palais au sud-ouest qui mesurait à lui seul 503 mètres de long sur 242 mètres de large, et contenait au moins 80 chambres. Il avait également construit 18 canaux pour faire venir l’eau dans la ville depuis une distance de 65 kilomètres. La taille seule de ces canaux aurait été intimidante.

Mais les Assyriens étaient aussi impitoyables. Dans son récit de la conquête de Babylone, Sennachérib se vantait d’avoir rempli les rues de cadavres de ses habitants, jeunes et vieux, et les sculptures en relief trouvées lors des fouilles représentent des scènes de soldats en train de poignarder des victimes. Ce n’étaient pas des gens que l’on aimerait croiser sur son chemin; ils faisaient usage de la violence, gratuitement et cruellement, contre ceux qu’ils n’aimaient pas. En effet, Jonas avait dû trembler de peur, à l’idée de marcher parmi la masse des habitants de Ninive.

En dépit de tout cela, nous lisons souvent l’histoire de Jonas tout en étant en désaccord sur le fait qu’il avait laissé la peur empêcher l’exécution des instructions de Dieu. Toutefois, nous ne nous rendons pas compte que nous faisons aussi la même chose, c’est-à-dire, nous laisser contrôler par nos peurs plutôt que par Dieu.

Souvenez-vous des moments où vous ressentez fortement l’appel de Dieu à faire quelque chose que vous, par peur, ne vouliez vraiment pas faire. Quelles leçons avez-vous tirées de ces expériences?